Ceux qui ont eu la chance de croiser monsieur Souheil Khoury savent que c’est un vrai passionné de baklawas. «Le baklawa, c’est une belle histoire. Dites-moi vous avez combien de temps parce que je pourrais vous en parler pendant des jours!» raconte ce Québécois d'adoption d’origine syrienne qui s’est lancé dans la production de ces petites pâtisseries moyen-orientales il y a plus de 35 ans. «J’ai fait ma thèse sur le baklawa!»
Entrepreneur original et surtout très attachant, on aurait envie de l’écouter pendant mille et une nuits alors qu’il raconte comment dans l’histoire, les Grecs et les Syriens se sont éternellement disputé la paternité des célèbres baklawas. En fait, elle ne reviendrait à ni l’un ni l’autre ! Le mot est plutôt d’origine turque, et veut tout simplement dire «pâtisserie», ce qui explique qu’il y ait des centaines de versions différentes de ces petits desserts à base de noix, de pâte phyllo, de sucre et de beurre clarifié.